Tromsø, Paris du Nord ou point de départ des aventures arctiques ?
Des photos de Norvège, un mini carnet de voyage à rédiger !
Aujourd’hui j’ai commencé à trier des « vieilles » photos de Norvège. Vous savez, j’en avais déjà parlé, j’avais fait un trip jusqu’au Cap Nord, en passant par Oslo, Tromsø puis les Alpes de Lyngen.
Si je vous avais raconté les lumières fascinantes du bout du monde norvégien, et rapidement évoqué ces endroits de passage, en regardant les nombreuses photos que j’avais pu prendre cette année-là, je me suis dit qu’il était vraiment dommage de ne point les partager.
Vous allez donc avoir droit dans les jours et les semaines qui vont suivre à des articles (surtout des photos à vrai dire, qui parleront à ma place) de ces différents endroits qui m’ont marqué, et dont je garde de très bons souvenirs, avec l’envie d’y refaire un tour, un jour. Une sorte de carnet de voyage en Norvège à vrai dire, même si il sera bien évidemment moins précis, moins rédigé que celui de Dalécarlie ou mon récent séjour en Laponie, plus récents et pour lesquels j’ai pu trier mes idées à chaud. Ce séjour norvégien est désormais dans mes souvenirs lointains, c’est donc plus difficile…
Une arrivée mouvementée à Tromsø
Tromsø pourtant, ce n’était pas gagné. à première vue, je ne comptais pas y rester, c’était juste une ville de transit, entre Oslo et le Cap Nord, l’endroit où j’atterrirais et d’où je prendrais l’Express Côtier Norvégien.
L’arrivée fut dans la tempête, par une température plus que positive pour un mois de février, sans neige mais avec de la pluie. Beurk ! Et quand même de la neige sale fondue et gadouilleuse, dans le centre-ville, juste de quoi avoir du mal à monter les sacs à l’auberge de jeunesse que nous avions réservé non loin du centre, mais assez difficile à atteindre sur l’une des collines de la ville. Enfin pas vraiment une colline, juste en haut d’une côte où c’était l’aventure à chaque fois que nous devions y monter ou en descendre. Tromsø est une ville à flan de fjord (je ne sais pas si ça se dit), une ville séparée par un bras de mer, et entourée de montagnes. Un paradis pour les yeux.
Bref, l’arrivée et la journée du lendemain, qui devait nous permettre d’en faire le tour, ne furent pas des plus agréables, grise et triste elle fut, l’envie de rapidement partir vers Lyngen et s’éloigner de la ville prenant rapidement le dessus. Heureusement qu’il restait les petits salons de thés où l’on était si bien pour se poser devant une pâtisserie à 50€ la part.
Tromsø, point de départ des expéditions arctiques
Nous repassâmes par Tromsø au retour des Alpes de Lyngen, d’abord dans l’urgence du ferry pour le Cap Nord à prendre (nous avons failli le rater car une tempête énorme avait eu lieu les deux jours précédents, et toute les routes avaient été bloquées – ils nous ont dit que ça faisait plusieurs années qu’ils n’avaient pas subis une tempête de ce type – et nous avons dû faire des allers et retours en bus-stop scolaires, puis refaire le tour de l’île de Lyngen, pour arriver avant le départ de l’Hurtigruten.
Et là tempête avait changé tout le paysage, recouvert la ville de son manteau neigeux, changeant complètement ma vision de cette ville portuaire, porte d’entrée de l’Arctique, départ de nombreuses expéditions au début du 20ème siècle. Une ville chargée d’histoire d’ailleurs, où Roald Amundsen, le célèbre explorateur a laissé des traces partout dans la ville.
Le Paris du Nord entend-on aussi souvent quand les gens parlent de Tromsø. Il parait qu’à l’époque la jeunesse était très mode, d’où ce surnom. J’avoue sur place m’être demandé le pourquoi de cette rumeur !
Une ville à l’extrême nord de l’Europe, la plus proche du Spitzberg et du pôle Nord, et si agréable !
En tout cas, nous avons pu profiter de deux jours, sous le soleil et avec la chance de voir la ville recouverte de neige, pour y flâner, faire le tour des musées (dont l’excellent musée universitaire, tout apprendre sur les expéditions arctiques, admirer la cathédrale arctique, les jolies ruelles du centre-ville faites de maisons et bâtiments en bois et colorées, faire les boutiques très nombreuses dans le centre-ville, arpenter les hauteurs de Tromsø pour découvrir des quartiers résidentiels composés de superbes maisons scandinaves colorées, avec des points de vues superbes sur le fjord et les montagnes, rêver la tête en l’air en essayant d’apercevoir des aurores boréales, Tromsø étant réputé être l’un des endroits d’où on peut le mieux les observer – et malgré un magnifique ciel constellé d’étoiles les deux derniers soirs que nous avons passé là-bas, celui-ci est resté noir, nous narguant, certainement pour se venger de notre première mauvaise impression et nous donner envie d’y revenir ?
Infos pratiques sur Tromsø
Climat de Tromsø
Le temps est assez clément et rares sont les températures extrêmes, du fait de la forte influence du Gulf Stream. Vous n’aurez pas à craindre des températures en dessous des -10°. Par contre j’imagine que la ville est globalement humide, car qui dit peu de froid dit de la pluie, comme nous en avons eu en arrivant.
En été, vous pourrez admirer le soleil de minuit du 18 mai au 26 juillet, et en hiver, du 26 novembre au 15 janvier le soleil restera couché. Vous pourrez donc admirer des couleurs et des lumières magnifiques !
Aller à Tromsø
J’y suis allé en avion depuis Oslo, il y a des désertes régulières, et l’aéroport n’est pas loin et bien desservi en bus. De même, de nombreux bus sillonnent les alentours pour vos excursions.
L’hurtigruten (l’Express-Côtier norvégien) passe aussi tous les jours, et vous pouvez donc aller jusqu’à Kirkeness où Bergen.
Depuis Tromsø, vous pouvez aussi partir pour l’archipel du Svalbard.
C’est donc une ville plutôt bien desservie et accessible.
Que faire à Tromsø
Quelques musées plutôt intéressant, sur les cultures nordiques, les expéditions, la culture Sami, je vous invite à aller lire les différents articles de mes amis de la Teamgivrés qui ont détaillés de manière plus poussée la vie locale, culturelle et historique de Tromsø. (Retour du Monde, Keep-Calm-And-Have-A-Krisprolls, Journaux de Voyages – en été pour une fois)
Une idée de voyage tentante.
Je me laisserais bien aller a commander les billets tout de suite si je m’écoutais 🙂
Je rêve du nord de la Norvège depuis un moment déjà et la découverte de ton site n’arrange pas les choses! 🙂 Ce camaïeux de bleu, gris et blanc est sublime!
Hé hé, c’est superbe la Norvège, particulier, mais les couleurs, les changements de temps font que sur une journée tu as des multitudes de paysages, de ciels, de temps…
Tromso est vraiment une ville qui me fait envie, pour son panorama, s On côté justement un peu citadin, bref je sais pas, au contraire de Reykjavik pour l’Islande que je n’ai pas beaucoup exploré (même si c’était une chouette ville), Tromso a pour moi un attrait plus important, peut-être parce que ça semble un peu plus « sauvage », un peu moins urbain.
Je pense de départ en Norvège pour ouvrir une entreprise de nettoyage. J’ai lu qu’il y a besoin pour ça, mais je sais pas comment commencer.
Je vais suivre tes billets de ton voyage jusqu’au Cap Nord puisque je passerai par là bientôt. Ce sera plutôt soleil de minuit pour moi ;o)
bises
L’ambiance doit être bien différente !
Les alentours de Tromso étaient bien sympa…mais regarde mon autre article : https://www.carnets-nordiques.com/au-cap-nord/ t’a un peu à quoi ça ressemble (en hiver…)
J’ai peu profiter de Tromso en elle même par contre les alentours sont superbes ! Nous y avons passés presque 1 semaine à vadrouiller dans le secteur !
Plusieurs articles à ce sujet sur mon site si ca peut aider des prochains voyageurs à ne pas passer à coté de cette superbe région : http://www.je-papote.com/voyage-laponie-tromso.html
Je regrette finalement de n’être pas resté plus longtemps et ne pas avoir vadrouillé, même si je ne pouvais pas tout faire, et Lyngen (un des prochains articles), était vraiment sympa, même si on a eu un temps pourri (gris, tempête…)
Super ville ! J’aimerais bien y vivre 🙂 J’en garde un tellement bon souvenir !