Septentrion
J’ai toujours aimé les extrêmes. Mettre le plus de fromage dans mes pâtes, manger le plus de croque-monsieur ou de raclette, monter le plus haut dans la montagne (tout en restant dans certaines limites physiques bien entendu). Le rapport avec le Nord et le Septentrion ?
Aller le plus au nord
Commencer par la Cap Nord
Simple, l’extrême Nord, monter plus, toujours, arriver au Cap Nord.
La Laponie, première destination de Stockholm, aller (presque) au bout de la ligne Stockholm-Narvik ; premiers pas à l’extrême nord « civilisé » de la Suède. Tromsø ensuite, la Paris du Nord, ville la plus haute de Norvège. Quelques amis blogueurs l’ont d’ailleurs joliment décrite dans plusieurs articles récents chez Retour du Monde, Djisupertramp, et Julien Fumard qui l’a si bien photographiée lors de son séjour à Tromsø, je ne peux plus dire grand-chose de plus la concernant. Mais peut-être que j’essaierais quand même, mes quelques jours passés dans cette ville à y déguster de la Mack m’ayant laissé de très bons souvenirs.
Désirer aller au Pôle Nord
Le Cap Nord, une sorte d’objectif, d’endroit où se dire qu’il n’y a plus rien après ; plus rien façon de parler, il y a le Spitzberg, le Groenland, puis le mythique Pôle Nord. L’objectif ultime, je sais que j’irais, un jour. Comment ? je ne sais pas. En expédition, avec des skis en dormant sous la tente, en tentant de conserver doigts de pied entiers, où alors en courant, lors d’un marathon comme Stéphanie et Jérémie, les Runners to the Pole…un cap mythique, l’impression déjà d’être au bout du monde, passant de tempête au soleil, la pluie tombant sur l’arc en ciel, tout devant blanc d’un coup avant de disparaître. Sommes nous mort?
Les extrêmes, qui peuvent se révéler aussi dangereux, c’est peut-être cette attirance aussi, se mettre en danger dans notre monde où pour vivre il faut tout s’interdire, où les enfants portent des casques à peine sorti du ventre de leur mère, ou des publicités te rappellent les dangers de l’amour et de l’alcool, de la cigarette et de la vitesse. Les extrêmes, ces endroits où on n’a plus le droit d’aller…pourtant n’est-ce pas cette surprotection dont nous sommes les victimes qui nous tue ?
Puis quel plaisir d’aller dans un endroit où les éléments peuvent être contre nous, où on ne sait pas si on aura du soleil, si la visibilité sera existante, ou si un brouillard gâchera complètement ce moment. Le rayon de soleil, la couleur du ciel qui d’un coup donnera à cet instant intime ces lettre de magie, le pourquoi nous l’avons cherché, cet extrême. Ne pas l’avoir, aller le chercher, et ne pas voir la carte que tout le monde a vu.
Et vous les extrèmes, ça vous parle ? L’envie d’aller au nord, d’où vous vient-elle?
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