Sauter en parachute, et pourquoi pas ?
J’adore le ciel. J’ai toujours rêvé de voler, imaginant une liberté tellement différente de celle que nous pouvons connaître, vivre depuis notre terre; bien que dans les grands espaces, en pleine nature, on puisse également se sentir en liberté; voler c’est pour moi connaître la liberté des oiseaux, même si c’est naïf de dire ça…comme je l’ai écrit plusieurs fois, j’ai toujours été attiré par les extrêmes, qu’ils soient géographies comme peut l’être le grand nord, mais également sportif comme certaines activités – bien que je ne pratique pas spécialement de sports extrêmes; mais ça me fascine. J’aime m’imaginer le ressenti du pratiquant, essayer de me demander quel serait le mien dans certains cas, et des fois, j’ai envie de le vivre.
Et voler, aller dans le ciel, c’est quand même un rêve, celui que tous les hommes ont eu un jour, non ? Qui n’a jamais rêver de s’envoler, de planer, aller où bon nous semble ?
L’avantage, c’est qu’il existe tellement de manière de le faire : vol en parapente (depuis les belles montagnes), en montgolfière (de n’importe où, avec cette impression de calme, de ne rien contrôler non plus), en deltaplane, ou encore en para-moteur (j’ai découvert ça il y a peu, mais ça a l’air vraiment sympa), et bien sûr saut en parachute. Certainement le plus impressionnant (excepté le base-jump, mais là on entre dans une autre catégorie).
Je m’imagine très bien pour mon premier vol : arriver à l’aérodrome, excité comme un enfant, écouter – sérieusement – les conseils de vol, et m’équiper. Est-ce que le parachute a bien été plié, rangé lors de sa précédente utilisation ? Bien sûr pour commencer, voler avec quelqu’un. Un côté frustrant, mais tout aussi rassurant ! Avant d’apprendre comment sauter en parachute, puis le faire seul comme un grand, pourquoi pas ; mais nous n’en sommes pas encore là !
Je disais donc, s’équiper, écouter, puis monter dans l’avion; faire le fier. Regarder le sol s’éloigner, les maisons devenir minuscules, et redécouvrir les paysages certainement connus.
Entendre le bruit du moteur, et sentir petit à petit l’adrénaline s’inviter…des images viendront certainement se mettre dans ma tête, entre excitation et petit à petit la peur qui monte, à mesure que l’avion atteindra son altitude désirée, altitude que nous allons perdre à une vitesse presque irréelle : 200km/h.
La chute libre !
Arrivera donc le moment ou le pilote, l’accompagnateur, vont nous dire :
« On y va les gars. Vous êtes prêt ? Sautez ! »
Et là, j’imagine que nous ne faisons plus le fier, ce petit moment où tu dois te jeter dans le vide, te demandant si ce saut en parachute était réellement une bonne idée…
C’est la chute, finale, quelques minutes où l’on doit se sentir en totale liberté ! Que je rêverais de vivre ce moment, de vitesse maximale, d’adrénaline ultime, bouger dans n’importe quel sens (même si j’imagine que ce n’est pas si simple), profiter au maximum de cet éphémère moment, avant de déclencher le parachute, pour terminer tranquillement la course, retrouver la terre, notre plancher des vaches, car nous ne sommes pas des oiseaux !
Bref, un de ces quatre, je ferais un saut en parachute…
un jour je tenterai l’aventure 🙂