Sang chaud, nerfs d’acier
Sang Chaud, nerf d’acier, de Arto Paasilinna
Sang Chaud, nerfs d’acier, de Arto Paasilinna
Roman des éditions Denoël & D’ailleurs, mai 2010
J’adore Arto Paasilinna. J’ai dû lire, maintenant tous ses livres (traduits en français). J’attends les suivants, il en reste un certain nombre, c’est pour ça que dès qu’un sort, j’attends, je l’achète, et j’attends pour le lire. Malheureusement, si lorsque j’ai découvert cet auteur finlandais, surement le plus connu, je me suis fait plaisir en dévorant ses histoires, entre burlesque, écologie, humour, se passant toujours non loin du cercle polaire et de la Laponie, j’arrive bientôt à la fin de ses romans traduits. Toujours des personnes étonnants, des situations ubuesques, et des personnages récurrents se croisant dans certains ouvrages. Dommage qu’ils ne soient pas tous traduits, et surtout dans leur ordre de parution originale !
Bref, je pense que je reviendrais sur certains type « Le lièvre de Vatanen », « Le meunier hurlant », « Prisonniers du paradis », « La forêt des renards pendus », ou encore « Petits suicides entre amis », mais là je parlerais du dernier que je viens de lire, « Sang chaud, nerfs d’acier ».
Un récit qui traverse l’histoire de la Finlande
L’histoire, c’est une traversée de presque 100 ans au 20ème siècle en Finlande. Linnea Lindeman, une chamane accoucheuse, à la vision que le dernier fils de son amie Hanna et son mari Tuoma Kokkoluoto naîtra en 1918 et mourra pour ses 70 ans. 3 générations vont traverser le siècles et ses guerres, et passer en revue l’histoire de la Finlande, et la guerre blanche, soutenus par l’Allemagne puis rapprochés de l’URSS, avec toujours cette patte de Paasilinna (Paasilinnesque?).
Sang chaud, nerf d’acier se lit agréablement, et est assez intéressant pour celui qui s’intéresse (de loin) à l’histoire de la Finlande. Après, contrairement à d’autres livres de l’auteur finlandais, ce n’est pas celui qui m’a le plus passionné. C’est assez plat, et on aurait envie que Paasilinna aille plus loin comme il sait si bien le faire. De même, je n’ai pu m’empêcher de comparer ce roman avec « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson, qui a été l’un des grand succès de 2012 et même encore 2013, et qui justement s’inspire des roads trips façon Paasilinna. J’avas adoré l’histoire d’Alan Karlsson, et là, si j’ai passé un agréable moment, je reste sur ma faim, Sang chaud, nerf d’acier n’est pas aussi jubilatoire que d’autres, peut-être trop linéaire, peut-être pas assez fou, peut-être que j’attendais trop finalement ?
Bon, je vous conseille de le lire quand même si vous aimez Paasilinna, si par contre vous souhaitez découvrir cet auteur, dirigez-vous plutôt sur un de ceux dont je parle en début d’article. « Le lièvre de Vatanen » ou « La forêt des renards pendus » sont vraiment excellents pour découvrir son univers !
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