Quiberon, jolie (presque) île sauvage
Un grand week-end à Quiberon
Ce week-end de l’ascension, nous voulions voir la mer, et sortir un peu les petits. Une île, était l’idée de départ, pour y faire du vélo. Plate aussi. Mais tout était pris (je ne suis pas le pro de l’anticipation et c’est à chaque fois le même problème, je m’y prend trop tard et tout est complet), et nous avons donc opté pour une presqu’île. Noirmoutier fut la première visée, de part son côté plat qui nous permettrait de faire du vélo (et le grand qui venait d’avoir son premier vélo aurait pu rouler avec nous), mais malheureusement la maison que nous avions trouvé nous passa sous le nez grâce à un propriétaire indélicat (qui a visiblement acceptés plusieurs personnes avant de favoriser la première lui ayant envoyé le chèque).
Changement de plan, recherches en urgence, et nous avons finalement atterris à Quiberon, dans le Morbihan. Presqu’île aussi, les photos s’avéraient prometteuses.
Nous avons trouvé un charmant gîte refait à neuf, avec des propriétaires aux petits soins : ils nous ont apporté durant notre séjour crêpes, cidre, et araignées de mer, le tout avec le sourire. Moi quand on me prend par les sentiments….
Arriver à Quiberon…
Mais pour y arriver, ce fut en effet l’aventure, ou plutôt le bordel. Non, les bouchons. Une seule route relie le continent de la presqu’île, un isthme très agréable à traverser, mais ça bouche. Imaginez: 2h pour faire une dizaine de kilomètres. 4h pour relier Nantes (où nous avions fait une halte familiale), et chaque jour des voitures, qui entrent et sortent de la ville. Quiberon c’est joli, mais à éviter les week-ends prolongés et en période de vacances et de forte affluence (sauf si vous aimez camper dans votre voiture). Car nous étions en plus un peu excentré du centre, et donc pour faire des courses il fallait prendre la voiture et donc passer là aussi 1h pour faire quelques kilomètres. Ou alors avoir des vélos, qui est je pense le meilleur moyen de transport pour la presqu’île. Mais nous n’en avions pas. C’est con.
Heureusement, le gîte était placé à l’entrée de l’île (on va dire ça, c’est plus rapide à écrire et c’est presque pareil), et nous étions idéalement positionnés entre la côte est donnant sur la baie de Quiberon et le continent, et l’ouest et la côte sauvage, préservée et face aux éléments de l’Océan Atlantique.
Comme sur une île
Quiberon, une fois franchi l’isthme la reliant au continent, on a vraiment l’impression d’être sur une île.
Si la ville (ou village) de Quiberon ne m’a pas laissé un souvenir impérissable (franchement c’est pas hyper joli), l’île regorge d’une multitude de villages et petits ports vraiment mignon, comme celui de Portivy près duquel nous étions. Un bar et une crêperie donnant sur la mer, le temps clément permettant même de prendre l’apéro et manger en terrasse, que demander de plus?
Nous n’avons presque pas visité la côte Est donnant sur la baie de Quiberon, la mer haute à chaque fois d’où nous étions empêchait les balades (avec les petits, seul je serais passé), alors nous avons passé du temps sur le côté Atlantique et le départ de la côte sauvage.
Quiberon a en effet laissé sauvage et sans constructions toute la partie Ouest de l’île et c’est vraiment superbe, à base de falaises, plages recouvertes de rochers. Nous n’y sommes malheureusement pas resté longtemps, et j’aurais vraiment aimé courir tout du long, a marrée haute et par gros temps, les paysages doivent devenir vraiment impressionnant !
La côte sauvage est aussi parfaite pour admirer les couchers de soleils, et pour le coup nous avons été gâté !
Avec les petits il faut avouer que nous avons surtout profité de la plage. Attention car la baignade est cependant interdite: si l’eau ne paraissait pas si froide que ça (en mettant les pieds dedans), les vagues pas monstrueuses, on devine les courants, lames de fond, et n’étant pas grand nageur (je pourrais même dire n’étant pas nageur d’ailleurs) je ne m’y serais pas risqué ! Le temps n’ayant pas été des plus beau mais cependant assez chaud pour que je reste en short tous les jours et que les petits – bien protégés – profitent du sable pour creuser trous et construire des châteaux.
En tout cas, c’est superbe, une destination idéale pour un grand week-end et se sentir un peu isolé. Dommage cependant tout ce monde et ces bouchons, l’idéal serait d’avoir des vélos et de parcourir l’île de cette manière, je pense qu’on en profite ainsi bien plus et mieux !
Quelques infos touristiques sur Quiberon :
Manger: la creperie Avel Mor de Portivy donnant sur le port est vraiment très sympa, typique et on est loin de la ville. L’accueil est top, surtout si vous avez des enfants car ils sont bien équipés !
Kouing Amman : chez Riguidel (38 rue de Port Maria, à Quiberon – c’est vraiment sur le port) ils sont trooop bons. Mais bon, en Bretagne vous en trouvez dans chaque boulangerie, je n’ai pas eu le temps d’en tester d’autres et ce sont les plus renommés dans le coin.
Sucettes : les Niniches sont les sucettes super bonnes fabriquées directement sur place. Bon, ça reste des sucettes, c’est pas donné, mais c’est local !
Conserverie : la Belle-Iloise qui fabrique encore à l’ancienne des conserves de différents poissons très très bonnes. Pas donné, mais c’est bon. Et vous pouvez aussi visiter et en apprendre un peu plus sur les conditions de vie des marins et personnes travaillant dans le secteur.
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