Tweet

Neige et grands espaces, direction la Suède

C’était il y a quelques années maintenant. Je n’étais jamais parti très loin de France, juste des passages aux frontières Espagnoles, Allemande, Belges ou encore Suisse, si proches de nous. Pas spécialement l’envie à l’époque d’aller voir ailleurs, content de visiter la France et ses régions.

L’envie cependant d’aller plus loin, et surtout dans des contrées vraiment différentes me trottait dans la tête ; un amour de la neige (que je n’ai que rarement pu assouvir) et une fascination pour les grands espaces me poussait surement inconsciemment vers le nord, le grand, du moins sa porte d’entrée. Jack London, Nicolas Vanier, enfin, vous voyez…

Cet hiver là, je devais partir dans le Jura en vacances d’hiver. Cependant, à une journée du départ, la neige était absente, un hiver particulièrement doux nous prévoyait des vacances humides, boueuses, et tristes. En cherchant au dernier moment où aller, me vint la Suède en tête.
Pourquoi la Suède ? Parce que je ne connaissais rien de ce pays, mis à part qu’un ami y faisait sa thèse, me parlant souvent le soir de toute la neige qu’il y avait, du noir de ses soirées, et que cette vie semblant si différente m’intriguait. Contacté en urgence, il me donna quelques conseils sur le logement, puis les billets d’avions furent réservé au dernier moment, sur un vol lowcost, départ le lendemain pour Stockholm, première fois que je prenais l’avion pour ma part, aucune appréhension, mais beaucoup d’excitation.

Je passerais sur le vol, et le transport en général, mais, premier conseil (en tant que newbie du voyage, je n’avais donc pas fait attention à ce type de détail) : attention aux vols lowcost, qui souvent paraissent moins cher et donc avantageux, il faut cependant souvent rajouter des frais de transport d’Aéroports vers les capitales assez élevés car excentrés ; ainsi un Paris-Stockholm n’est pas réellement un Paris-Stockholm mais un banlieue de Paris-province de Stockholm et le temps supplémentaire de transport ainsi qu’au final une différence de coût moins importante n’en font plus une si bonne affaire que ça).

Suède : Arrivée en terre inconnue

L’arrivée en Suède, fut étrange : une langue différente, des paysages blancs, la plongée dans l’inconnu. L’arrivée à Stockholm, de nuit, une ville pleine de lumières. Bien entendu, arriver, trouver son chemin pour rejoindre un hôtel n’est jamais le moment le plus agréable ni le plus simple, et c’est une petite aventure que comprendre quoi faire, comment le faire et communiquer (quand on est pas un expert en anglais), et on attend généralement le lendemain, après une bonne nuit réparatrice pour découvrir une nouvelle destination.

La première vision de Stockholm, car ma première fois en Suède, ce fut une semaine dans la capitale suédoise, fut…décevante…des bâtiments moderne et sans charme, un temps gris, et un décalage de temps de vie, avec des magasins et une activité s’arrêtant très tôt en début de semaine. S’acclimater, et s’adapter, seraient les maître mots serais-je tenté de dire pour poursuivre et ne pas vous faire rester chez vous : en effet, au fur et à mesure des jours, des visites, découvertes, la ville se découvre (et ce n’est pas que pour Stockholm, ce fut pareil pour la plupart des villes que j’ai découverte), et on apprend à l’appréhender.

Découverte d’une ville agréable, Stockholm

L’inconnu fait souvent peur (et pas qu’en voyage), et petit à petit, le charme peut s’opérer (même si ce n’est pas le cas partout). Stockholm, petit à petit dévoile ses charmes : une vieille ville magnifique, pleine de ruelles intrigantes, des quartiers modernes, remplis de galeries camouflées, de l’eau partout, faisant de Stockholm, et à raison la Venise du Nord, les Fika (cafés suédois) proposant à chaque coin de rue de délicieuses pâtisseries, et surtout la nature partout, que ce soit dans les nombreux parcs de la ville, dont le magique parc et musée en plein air de Skansen, où même avec cette piste de ski à 10 minutes de bus…

Stockholm, porte d’entrée de la Suède

Stockholm, c’est aussi la Suède, sa porte d’entrée, et les suédois. L’image du grand suédois blond (le Zlatan n’était pas l’idole qu’il était à l’époque) et de la jolie suédoise n’est pas usurpée, cependant, ce n’est pas ça que je souhaiterais retenir de la Suède et ses habitants.

En effet, contrairement aux français râleurs, bordéliques, irrespectueux, et j’en passe, quel bonheur de côtoyer les suédois : calmes, respectueux, il est possible de se promener dans Stockholm sans risquer de se faire écraser à chaque traversée de rue ; les suédois s’arrêtent pour laisser passer les piétons, même si le feu n’est pas rouge ; les transports en communs ne sont pas un lieu de combat, personne n’hurle, et chacun attend son tour ; dans le métro, pas de contrôleurs cachés derrière des vitres teintées pour prendre des fraudeurs, non, un contrôleur AVANT le portique pour éviter que les gens ne fraudent ; pas du tout la même ambiance, et c’est vraiment cela que j’ai retenu de mon premier séjour en Suède.

Pour conclure, ce premier voyage un peu loin m’a ouvert les yeux ; ouvert les yeux sur un pays, une culture différente. Ouvert les yeux sur le voyage, sur le fait qu’il n’y a pas que la France, et que d’autres pays peuvent apporter énormément ; sans non plus aller au bout du monde, la Suède n’étant qu’à deux heures de vols de la France. Mais le dépaysement est là, et si vous avez des réticences à sortir de notre pays, je ne peux qu’essayer de vous pousser, vous faire rêver, mais faites-le, et en Suède !!!

Cet article fait partie d’un événement organisé par Jérémy du blog www.roadcalls.fr, dont le thème est « Mon premier voyage », et implique plusieurs bloggeurs. Si cet article vous plait, vous pouvez voter pour lui en cliquant ici : http://www.roadcalls.fr/mon-premier-voyage-evenement/ (et aller lire les autres articles)