Jamais sans mes couteaux et mon Opinel
Pendant mon séjour en Laponie…
Article « J’ai testé ». Avis, ou humeur, je ne savais pas trop dans quelle catégorie le classer cependant.
Pendant que certains voyageaient avec leur bite et leur couteau à l’autre bout du monde, je n’avais trouvé que 3 couteaux à emmener en Laponie, laissant le reste à la maison (promis, bientôt un article sur mon sac et ce que j’ai pris et durement porté durant ma semaine en forêt).
3, c’est beaucoup me direz-vous, et vous avez raison ! Pas du tout rando léger tout ça…
Quels couteaux pour le bivouac
L’idée de départ était de partir avec mon couteau Marttiini Lynx (à lame fixe, indispensable pour les divers travaux) couteau finlandais, que j’adore, pratique et léger, solide, et surtout adapté à la région !
Ensuite, un couteau de rechange, en cas de perte du premier, toujours un Marttiini mais un MFK-3w cette fois ci. Très joli aussi, couteau pliant, lame de bonne qualité, mais qui a un défaut (assez embêtant), le poids. Dans la poche en rando, on le sent, pas pratique du tout.
Et, enfin, on m’a passé un Opinel spécial outdoor N°8. J’avais une image vieillotte des opinels, pratiques mais pas vraiment top niveau lame, en bois pas très jolis, bref des couteaux de papa pas forcément adaptés à un raid en nordique. Et finalement, pas du tout, je me suis trompé sur toute la ligne, car c’est bien lui qui m’a accompagné durant tout mon séjour en Laponie. Lame très solide en acier suédois (Sandvik), résistante à -40° (bon point pour ce type de raid), un démanilleur, et un sifflet.
Si sa lame est bien plus courte que les 2 couteaux Marttiini (on perd cette identité de trappeur), elle est très solide, d’un bon coupant, et possède un coupe corde qui m’a bien servi lors du montage du tarp (oui, je n’ai pas dormi dedans mais je l’ai quand même monté).
Et surtout, il est très léger, je le sentais à peine dans mon pantalon de rando, qui était pourtant très léger. Mon coup de cœur !
J’aime les couteaux
Pourquoi est-ce que je vous parle de couteaux?
Parce que j’aime ça!
Je n’ai jamais collectionné ces « armes », mais elles m’ont toujours fasciné. Jamais je ne me suis pas arrêté en passant devant un magasin de couteaux, admirer certaines œuvre de couteliers.
D’ailleurs, je me souviens de mon premier couteau suisse (les rouges, tout petits, que j’avais toujours sur moi), puis ensuite les couteaux suisses classiques rouges aussi, avec des tas de choses utiles à l’intérieur (dont certaines dont je ne percevais pas du tout l’utilité et ne savais absolument pas à quoi elles servaient) !
Lors de mon séjour, j’ai aussi hésité à prendre mon couteau Baladéo multi-fonctions (avec une mini scie, pince, etc), mais si il est pratique, je n’aime pas du tout son ergonomie – je ne sais jamais comment le prendre car il est vraiment gros – et surtout, il est vraiment très lourd. Pour mes besoins, j’ai emmené à la place une petite scie pliante qui a été parfaite pour couper du bois, ce que n’aurais pas du tout pu faire le couteau Baladéo.
Esthétique, art mais poids contre look, praticité et légèreté
Voilà donc ce petit aparté sur un objet très pratique, que j’emmène constamment quand je pars, et toujours à portée de main chez moi.
Le côté esthétique et imposant de mes Marttiinis (il s’agit d’une marque très connue en Finlande) contre le côté pratique et le look agressif de mon Opinel !
Bon, pour certains travaux, il sera bien pratique d’avoir la belle lame de mes Marttiinis, mais pour beaucoup d’autres le tranchant et le poids, le couteau qui se fait oublier seront bien agréables !
Et vous, vous avez des couteaux fétiches?
il est beau ce couteau et aussi bien pratique.
Merci pour cet article.
Pour partir dans la nature j’emmène
– un gros couteau : à lame fixe comme un Mora, ou pliant comme le benchmade griptilian qui a l’avantage d’avoir des dents. Je lorgne aussi depuis longtemps sur les couteaux Martiini
– un victorinox camper : le meilleur couteau suisse, avec tout le nécessaire, rien que le nécessaire (pour manger, se couper les ongles, décrocher les sardines…)
On m’a souvent parlé du Mora effectivement, pas cher et de bonne qualité. Et le Victorinox, c’est lui mon « Suisse rouge » dont je parlais. Autant le Baladéo je ne l’aime pas (qualité, mais hyper lourd), autant les Victorinox classiques sont bons je pense !
Les Martiini, c’est une question de goût, moi qui adire la Laponie, je ne peux pas aller là-bas sans un couteau local, et j’aime le sortir chez moi quand j’ai un besoin de couteau…mais, mon opinel va maintenant prendre un peu plus de place !