J’ai regardé : Wild, la course de survie sur M6
Un nouveau programme de survie et aventure sur M6, Wild, la course de survie
A partir du lundi 26 mars, M6 dévoile son nouveau programme de survie et aventure, Wild, la course de survie.
Les jeux et émissions de survie
Après The Island, qui voyait des amateurs lâchés sur une île déserte après avoir été formé (Très succinctement) par Mike Horn, puis « A l’état sauvage » qui voyait des célébrités jetés au milieu de nulle-part avec ce même Mike Horn, c’est maintenant « Wild, la course de survie », qui est le nouvel étendard de l’aventure version M6, sorte de mélange de tous les programmes et jeux autour de la survie et de l’aventure, balayant de Koh Lanta à Pekin Express (qui revient bientôt).
De mon côté, je n’ai jamais suivi les jeux de survie, car je n’aime pas ce côté compétition et toute l’adversité qui en découle, de même que les stratégies pour gagner et écraser ses adversaires. J’aimais beaucoup le concept de The Island justement où le but était de passer 28 jours sur l’île déserte, ensemble, sans rien à gagner, juste se dépasser et se débrouiller.
Wild, la course de survie, un jeu plutôt qu’un programme de survie
Puis Wild est arrivé.
Règle du jeu de Wild
Le concept : 7 binômes composés d’un expert en survie et d’un novice doivent passer 3 jours en pleine nature sans eau ni nourriture pour rejoindre un point situé à 50km de leur position.
Ils ont un GPS, mais les zones sont très inhospitalières et même pour les experts, y trouver de l’eau (ce qui est clairement la grosse difficulté de l’aventure) n’est pas des plus simples. Ils devront chaque semaine se rendre dans une zone différente, et la première émission se déroulait dans la savane du Botswana. Il devrait y avoir plusieurs biotope complètement différents pour donner des aventures renouvelées à chaque fois (et permettre de voir de superbes paysages, comme dans cette savane).
Résumé de cette première aventure au Botswana
Pour cette première (mais c’est de cette manière que se dérouleront les prochaines émissions), les experts choisissent leur binôme novice (grâce à un ordre déterminé par tirage au sort). On se met à repenser aux cours d’EPS quand on redoutait d’être le dernier choisi…Et c’est ce qu’il se passe !
J’avoue avoir été assez mal à l’aise au début, entre le casting très stéréotypé (des experts aux gros muscles et un peu machos – pas tous hein – mais surtout des novices qui doivent rentrer dans des cases), et les remarques assez déplacées des experts sur certains.nes novices…
Les novices sont clairement très éloignés de la survie et même du sport tout court. On se demande.clairement ce que certains font ici…mais c’est aussi pour cela que ce type d’émission fonctionne, et permet à certains de se révéler, l’aventure humaine toussa toussa…et le public aime ça…
Mon avis sur Wild, la course de survie
Déjà pour commencer, j’ai trouvé l’émission trop longue. La première partie est donc la course sur 3 jours, où on suit en alternance certains binômes pendant la journée et lors de deux bivouacs.
Ensuite il y a un jeu pour éliminer une des deux dernières équipes. Puis un jeu pour que les novices aient un ordre pour choisir leur expert pour la seconde émission. Puis des reportages thématiques entre les jeux..interminables et surtout très tard pour un lundi soir (J’ai lâché à 23h30 et ce n’était pas terminé !).
Sérieusement, qui peut regarder en début de semaine une émission qui dure quasiment 3 heures ???
Et comme je m’en doutais à la base, je ne suis pas fan du concept. On n’apprend rien. Il manque les conseils d’un Mike Horn qui apportait clairement un plus dans les émissions précédentes. Voir même, au lieu de faire des aparté sur les relations entre les personnes, pourquoi pas des conseils de survie, même simplifiés ? Si voir les binômes évoluer est intéressant, il y a des clashs du fait des personnalités très différentes entre expert et novices. Le casting est fait pour ça, et je regrette qu’on ne mette pas des personnes moins caricaturales car là on se retrouve avec des participants à l’ouest, et la production ne montre que la soif, la faim, où les trucs gores (quel besoin de montrer l’experte en survie qui a la diarrhée avec le son? Ou alors l’expert buvant son urine ou la crotte d’éléphant le premier jour?).
Bref, on n’apprend rien du tout, c’est clairement un jeu, les équipes sont stéréotypées, et c’est trop long. Le présentateur (Stephane Rotenberg) n’est pas charismatique, du moins bien loin d’un Mike Horn, et fait très « présentateur de jeu ».
Wild n’est pas une émission de survie et c’est dommage…la seule chose vraiment sympa, c’est les paysages, qui sont bien mis en avant, et qui me donneront certainement envie de voir les 10 premières minutes des prochains épisodes !
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