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Courir tôt le matin

6 heures du matin, la petite famille dort encore, et le réveil sonne. 6h est une heure qu’ j’apprécie, je me lève généralement sans trop de difficultés, contrairement à mon heure habituelle (7h07 – et ouai, le 07 est important et calculé). Première épreuve, ne pas réveiller Lapobaby, qui aurait bien la pèche à cette heure matinale…

Regarder la température, 0°, l’herbe est bien blanche. Se dire qu’il fait bien froid, mais que dans 15 jours cette température serait plutôt chaude, il faut savoir ce qu’on veut !

Le soleil se lève lui dans une grosse heure, mais j’espère, après plusieurs mois, pouvoir refaire mon running dans ma forêt de Fontainebleau : il n’a pas plu ces derniers jours, le sol doit donc être assez sec (même si, étant très sablonneux, il est généralement bien sec et rapidement après la pluie). Bonheur de la retrouver, car courir dans le village, même si il y a pire j’en conviens, n’est pas ce que je préfère, non. Courir dans la nature, au milieu des animaux, sentir les variations du terrain, ça oui, j’adore !

Je chausse mes gants de pieds (mes super Fivefingers que j’adore !!!), gants – mains et bonnet de rigueur, et c’est parti, 6h20 je suis dehors, direction la forêt, au bout de ma rue. Mon jardin en quelque sorte, vous voyez, autour de moi, c’est sympa !

Bien s’équiper pour courir dans le froid

Les premiers pas sont hésitants, car si le jour commence à poindre, dans le sous-bois on ne voit pas grand-chose, et dans le sous-bois, il y a de la boue sur le chemin, il faut donc se rappeler où sont généralement les petites zones à problème, les éviter sans les voir. Viennent ensuite les premières difficultés, montées mais surtout descentes pleines de racines que la lumière ne contraste pas encore. Travail d’équilibriste ! Ajoutez à cela courir en chaussures minimalistes :  les minimalistes, c’est bien car vous sentez tout (comme si vous étiez pieds nus), mais les minimalistes c’est ennuyeux quand vous mettez le pieds dans une flaque ou heurtez une racine en pleine descente (même si j’exagère, on est protégé juste ce qu’il faut, et je suis toujours surpris après certains chocs, branches, etc qu’elles soient si solides)!

Le temps passe, mes pensées s’envolent, que c’est agréable. Courir le vendredi, dernier jour  de la semaine, le commencer tôt et voir petit à petit le soleil se lever, dans la quiétude de la forêt, est vraiment un bonheur…

Profiter du lever du soleil

Au bout de quelques kilomètres, je vois déjà bien mieux, et j’arrive tout en haut du rocher Saint Germain (non loin de l’hippodrome de la Solle, à quelques kilomètres de Bois le roi), encore un peu trop tôt, dans une semaine ou deux, avec un temps pareil, j’aurais le droit à un magnifique levé du soleil.

Je vous laisse profiter de ces quelques photos prises lors de cette course en forêt !

Le retour fut plus difficile, car en voulant utiliser mon iphone pour prendre quelques vidéos j’ai malencontreusement glissé sur un rocher (sauter de rochers en rochers avec un téléphone dans la main, ce n’était pas une bonne idée), tombé de quelques rochers en rebondissant dessus, perdu mes lunettes dans la chute (et étant très myope, petit peur car d’où j’étais je n’étais pas près de rentrer à l’aveugle), et me suis un peu abîmé en tombant !

J’ai heureusement retrouvé mes lunettes, vous aurez donc le loisirs et le privilège de pouvoir admirer la forêt de bon matin sur la vidéo qui va suivre, avec le  bonus « badaboum » (comme dirait Lapobaby) à la fin !