Bivouac autour de Paris – Parenthèse outdoor
Bivouac en région parisienne
Jeudi dernier l’équipe NeverStopParis avait organisé une sortie insolite: pour une fois, pas de trail escape, pas de fractionnés ou d’exercices bizarres, non, juste un bivouac en forêt.
La destination restant inconnue, les 45 chanceux que nous étions (les places sont parties en 10mn, il fallait être au taquet sur la page Facebook) ont découvert 5mn avant le départ que nous irions en forêt de Rambouillet, à Saint-Léger-en-Yvelines. Invité du soir, Mathieu Maynadier, athlète TNF spécialisé dans l’alpinisme, et qui allait nous partager ses histoires et sa « connaissance » de la nature et du sport outdoor de haut niveau.
1h et quelque de bus – on se serait cru au collège lors des sorties scolaires – et celui-ci nous dépose sur le bord de la route, au milieu de nulle part, juste un chemin s’enfonçant dans la foret. Ça parle ça rigole, c’est bon enfant.
Il fait chaud ce soir là, et les orages menacent : la soirée et la nuit peuvent être aussi sympa qu’horribles…
En route pour la forêt de Rambouillet
Nous mettons nos sacs sur le dos (l’équipe de la boutique The North Face Odéon a bien fait les choses, avec un sac de rando, une tente 2 personnes – il faut donc se trouver un partenaire sympa pour la nuit, qui ne ronfle pas, – surtout ceux n’ayant pas de tentes – un tapis de sol et un sac de couchage – 18° – oui, on a de quoi voir venir – , les sacs de couchage que je rêverais d’avoir pour aller bivouaquer en Laponie ! Du bon matos, mais lourd et on aurait dit que nous partions au Groenland pour une semaine, en mode super aventuriers !
Il n’en était rien même si nous ne savions pas ce que ce trek nous réserverait.
Apres environ 10mn de marche entre les flaques de boues – idéal pour tester le megagrip des Ultra Fastpack II (Gore-tex bien apprécié) que nous avions aux pieds – nous arrivâmes au milieu des bois, mission montage du camp et de nos tentes. Certains s’en sortirent mieux que d’autres dans le montage de la tente Heyerdhal 2, mais franchement, qu’elles sont bien foutues leurs tentes ! On a mis 5mn, hyper simple, moi qui ne suis pas un grand habitué j’ai bien apprécié ne pas me prendre la tête dans des câbles ou autres sardines à positionner pour tendre tout correctement.
Une fois cela terminé, nous sommes allé chercher du bois – beaucoup détrempé au vu des pluies impressionnantes des jours précédents – et au loin, l’orage grondait.
Mathieu a commencé le feu pendant que la plupart des campeurs montaient encore leurs tentes, et nous sommes allé chercher branches, troncs, tout ce qui pouvait brûler et n’était pas complètement détrempé !
Une fois le feu bien parti, des gros troncs ont été positionnés autour du feu de camp, pour une soirée à discuter, rigoler, et manger nos provisions ! Qu’on était bien, là…
C’était bon enfant, et si nous n’avons rien fait de spécial lors de cette veillée, on était bien, parenthèse enchantée loin du tumulte parisien, les soucis du quotidien s’éloignaient le temps de quelques heures.
Vers 1h, nous sommes allé nous coucher, le réveil étant prévu à 5h, le temps de replier les tentes, retrouver le bus qui devait revenir nous chercher, et rentrer sur Paris pour être à l’heure au bureau.
L’heure de faire dodo:
Une nuit sous la tente avant de rentrer à Paris
Bon, la nuit a été assez courte, pour ne pas vous mentir je n’ai pas super bien dormi car le duvet -18, bein quand il fait 15 c’est pas évident à gérer…mais par contre le matin au réveil, quel bonheur de découvrir la brume sur la plaine d’à côté. Moment de grâce avec en toile de fond la lune dans le ciel bleu clair du matin. Rien que pour ça, le déplacement valait le coup !
Nous sommes rentré tranquillement, des poches sous les yeux, pour raconter à nos collègues cette soirée atypique et passer ce dernier jour de la semaine. La nuit prochaine sera réparatrice !!!
En tout cas merci à l’équipe de nous avoir organisé cette petite pause, c’était bien agréable et à refaire !
Exceptionnelle aventure !