Camping en été – saison 1 – matériel pour une famille de 4
Cette été nous sommes allés 2 fois en camping avec les petits.
Une première fois en juin sur les bords du lac d’Orient, et une seconde fois en juillet en Auvergne au dessus de Mont-Dore.
Nous n’avons pas eu de pluie sur ces deux séjours, ce qui simplifie la donne, mais un temps plutôt sec, et humide le matin en Auvergne, et des températures descendant sous les 10 degrés dans les montagnes.
Nous étions deux adultes et deux enfants (3 et 5 ans), avions une voiture donc aucun besoin de limiter ce que nous devions emmener, en terme de quantité d’accessoires, que de taille et poids des éléments.
Je vais donc lister ici rapidement ce que nous avions principalement avec petite critique quand cela a un intérêt.
Pour bien dormir au camping
Bien dormir est important, nous avons dû investir pas mal, entre du Decath bien accessible (mais plus lourd et moins technique) et d’autres produits plus haut de gamme qui pourront me servir sur des bivouacs plus engagés. Nous sommes également 4, il fallait donc que tout le monde dorme bien 🙂
La tente famille Quechua Arpenaz 4+2
Nous voulions du confort et de la place, et de quoi ranger les affaires, être abrités et deux chambres. Nous nous sommes dirigés sur la tente Arpenaz 4+2 de Quechua, pas hyper chère (129€) mais bien pratique.
Elle se monte assez facilement et rapidement, seul (plus difficile) ou à deux (mieux). On monte d’abord la toile du dessus, ce qui permet de garder les deux chambres au sec en cas de pluie. Les chambres sont relativement petites mais on tient à deux adultes, les affaires principales étant dans le « salon », qui a également un tapis de sol qui remonte sur les bords pour garder tout au propre.
De nombreuses petites poches permettent de ranger des petits accessoires, c’est bien vu. Par contre la toile du toit remonte assez haut au niveau des bords, et je me demande si en cas de grosse pluie on est correctement protégés.
En fonction des montages j’ai eu aussi des tensions assez fortes (notamment au niveau de la porte principale), mais sur notre dernier camping tout était nickel.
On a aussi le câble d’un des arceaux qui s’est enlevé, à la 3ème utilisation, assez énervant, mais ça se remet (difficilement cependant). POur terminer, pour la ranger, le sac est un peu trop petit, quelques centimètres de tissus supplémentaires n’auraient pas été de refus, on passe quasiment plus de temps à tout bien remettre qu’à la monter.
Tapis de sol et Sacs de couchage
Mdame Lapo avait un sac de couchage Sleep’n bed de chez Quechua qui ne se fait plus, indiqué résister à 5-10 degrés. Assez gros et lourd, il était composé d’un tapis de sol autogonflant mais qui s’est cassé. Elle a eu froid dedans et a surtout trouvé que la matière du sac faisait ressentir l’humidité plus fortement et n’était pas agréable. Mais j’avais emmené un drap de sac Thermolite Reactor de Sea To Summit qui est censé apporter 8 degrés supplémentaires de confort. Je ne sais pas si c’est réellement le cas, en tout cas elle a passé de bonnes nuits (environ 80€).
Et nous avons également acheté un tapis de sol autogonflant A300 de Quechua (35€ environ), le plus confort avec 6cm d’épaisseur.
Plutôt imposant (n’y comptez pas pour de l’itinérance, il pèse 2,6kg), il est cependant très confortable et elle en était très contente.
De mon côté, je me suis acheté un sac de couchage Summiter Reg ultra light chez Millet (entre 180 et 200€). La température de confort est aux alentours de 0 degrés, il est en duvet et à la fois léger (1kg environ) et confortable. De nombreux détails comme une pochette interne, divers éléments dans sa construction qui font qu’il conserve et répartit la chaleur au mieux, ainsi que le fait que le tissus soit anti-dérapant, déperlant et résistant à l’abrasion, en font un super produit. Ce qui peut me permettre de faire des bivouacs, de l’itinérance, c’était pour ma part un investissement « aventure ».
En tapis de sol, j’ai un Sleeping Mat – Comfort light de Sea To Summit, ultra léger mais très confortable, avec des trous plus ou moins gros qui permettent de gérer la chaleur et le poids (aux zones sensibles des trous plus petits pour mieux isoler, ailleurs des trous plus importants, qui permettent d’économiser du poids). Seul inconvénient, il avait tendance à glisser sur le sol de la tente, mais c’est vraiment un produit top (comptez entre 100€ et 150€ en fonction des modèles et de la taille).
Quand aux petits, ils avaient des vieux sacs de couchage Decathlon, tapis de sols Decathlon et Jack Wolfskin, et nous avions rajouté une couverture polaire, ils ont bien dormi et pas eu froid.
Le matos pour manger
Du 100% Decath:
– Une table pliante de camping avec 4 tabourets pliables (45€). hyper pratique et qui ne prend pas de place une fois rangé, elle est assez grande et on peut modifier la hauteur, nous l’avions mise au plus bas pour les petits. Je ne sais pas si elle durera des années, mais elle est vraiment pratique et ne semble pas avoir trop de points de fragilité.
– Une table de cuisson réchaud Campingaz avec un foyer (19€). Très pratique également, c’est très stable, et la cuisson se fait très rapidement. Nous aurions cependant peut-être dû nous diriger vers le modèle du dessus avec 2 foyers, car nous avons été légèrement embêté sur un plat (Mdame Lapo cuisine, même au camping).
– une popote Quechua 4 personnes avec une casserole, une poêle, un égouttoir, 4 assiettes et 4 jeux de couverts et verres en plastique. Très pratique, rien à dire, tout se range entre la grande casserole et la poêle, le tout dans une pochette en tissus. Nous aurions peut-être dû prendre une seconde petite popote d’une personne, là encore pour cuisiner.
– Bouilloire 1L de chez Primus (25€): légère et efficace, idéale pour chauffer l’eau du thé ou du café.
– Couteaux Opinel. Jamais sans mon Opinel, l’Outdoor n8 que j’ai toujours sur moi, et un second Opinel plus classique, indispensable pour pas mal de choses.
Pour le confort des campeurs
– deux fauteuils de camping pliables Quechua pour l’apéro (13€). Ne prennent pas de place, un emplacement pour poser un verre ou sa bière se trouve dans l’accoudoir, et il sont confortable. Cependant nous en avons cassé un le premier jour (une vis s’est cassée quand je me suis assis – je sais pas comment je dois le prendre – ) j’ai quand même pu m’en servir, et Decath me l’a échangé à mon retour.
– un grand câble de plusieurs dizaines de mètres pour l’électricité.
– des chaussons de campement The North Face en Thermoball (50€). Alors oui c’est à la base fait pour les expéditions hivernales, mais j’en ai une paire que je trouve hyper confortable, chaude et respirante et j’étais super content de les avoir apporté, notamment la nuit quand il fallait sortir avec les petits pour aller aux toilettes ou le matin quand il faisait froid et humide. Ils sont déperlant donc je restais au chaud et au sec !
– une bâche pour recouvrir tout notre matos quand il y avait risque de pluie ou pour protéger de la rosée
– une grosse glacière Campingaz et ses pains de glace. Au final ils ne nous ont pas servis, mais nous avons laissé dans ma glaciaire fromages, saucissons et fruits pour les protéger, ainsi que les bières et le vin.
Les vêtements pour le camping en Auvergne
Alors au camping on est beaucoup dehors, et en Auvergne, le temps était frais la journée, froid la nuit (entre 5 et 10 degrés).
Nous avions donc chacun plusieurs couches, avec des polaires (2 polaires légères par personne) et des vestes imperméables et coupe-vent (car il y avait du vent, qui refroidissait significativement).
Pour les enfants :
Polaire et veste imperméable Columbia (testées dans cet article) pour le grand.
Polaire et veste Imperméable Quechua pour le petit.
Ils n’ont pas eu froid, et nous leur rajoutions chacun une polaire légère Quechua le matin au réveil (sans mettre la veste).
Pour Mdame Lapo :
Une polaire légère The North Face et une veste de pluie respirante Helly Hansen, et elle restait souvent avec ces deux couches. Elle rajoutais soir et matin la doudoune Nano Air de Patagonia.
Pour l’habitué de l’outdoor :
Une Polaire Norrona Powerstretch Bitihorn et une seconde « seconde » couche en Polartec Alpha la Falketind Alpha60 de Norrona également. La polaire étant un peu plus chaude je la mettais dès le matin et en soirée, puis je rajoutais la veste Polartec Alpha quand il faisait froid. En rando je n’avais que la veste Falketind dans mon sac, qui est idéale en activité car elle est ultra respirante et chaude à la fois (mais sans bouger elle reste un peu juste en apport de chaleur), et par dessus la veste coupe-vent et impermeable Bitihorn de Norrona, que je mettais quasi tous les jours à un moment où un autre pour me protéger du vent.
Petit aparté d’ailleurs sur la technologie Polartec Alpha, qui est vraiment l’une de mes préférées: elle apporte de la chaleur, mais juste ce qu’il faut, et surtout, elle a une sorte d’effet capillarité qui fait que la sueur est expulsée réellement vers l’extérieur. Pour moi qui est souvent chaud, c’est quasiment ma couche idéale car on n’est pas obligé de jouer sans arrêt à enlever et remettre la veste. La veste est de plus légèrement coupe-vent !
Bonus chaussures :
J’avais pris mes Merrell Agility Peak Flex dédiées au trail mais qui se sont révélées parfaites pour la rando, ou juste courir.
Vous pouvez retrouver le récit de ce séjour camping en famille en Auvergne.
excellent !
à quand le même pour un bivouac plus léger ? 🙂
Ecoute, là c’était la 1ere saison avec les petits, mais j’espère d’ici quelques années pouvoir faire plus itinérant ! Et si j’ai l’occaz de mon côté de faire un trip itinérant, il y aura point matos 🙂