(Re)monter tout la haut,(re)voir enfin l’hiver
Attendre que l’hiver arrive
Cet hiver ne commence pas.
Généralement, les gens du nord ont plutôt tendance à dire qu’un hiver ne finit pas, et ont hâte de voir le printemps arriver.
Mais chaque jour qui passe je regarde les températures au réveil, et chaque jour qui passe je me désespère de les voir franchir le seuil du zéro (négatif bien entendu). Imaginer voir de la neige, je n’y pense même pas cette année.
Alors je rêve, de neige, de froid, de températures négatives. Je regarde avec amour (nan sérieux c’est vrai en plus…) mes vêtements d’hiver, mes tas de vestes et autres doudounes, en espérant pouvoir les enfiler, les superposer, et avoir froid, juste un peu.
Alors je réfléchis, me demande où aller pour être sûr d’en voir de la neige, pour être sûr d’en avoir un, d’hiver. Le nord, à part ça…
C’est encore hélas une année sans Laponie de prévue pour moi, et pourtant, qu’est-ce que j’en rêve…
J’avoue un peu tout regarder en ce moment d’ailleurs, pas seulement la Laponie. Partir au Groenland ou au Spitzberg, après le rendez-vous manqué du Marathon du Groenland (bon, j’espère vraiment le faire un jour), pour y faire du ski de randonnée nordique et découvrir la banquise, me retrouver au milieu de nulle-part, perdu en pleine tempête, ressentir l’adrénaline de l’aventure nordique tel un explorateur polaire…
Un voyage au Groenland, tel Amundsen et les explorateurs venus du froid
J’aime bien de temps en temps aller rêver chez des agences de voyages spécialisées dans les régions polaires, me poser devant leurs séjours…comme ces raids itinérants au Groenland chez 66Nord, en partance d’Ilulissat pour 9 jours de ski de rando, bivouaquer sur la banquise, admirer les icebergs…sérieux, les icebergs, eux aussi j’en rêve…me balader en kayak au milieu de leurs couleurs bleutés…
Après, si passer par une agence peut-être pratique, plus facile, et laisse l’esprit libre pour profiter à fond de son aventure j ’ai aussi tendance à me faire mes propre séjours et aimer cette option.
Retourner en Suède en famille
S’organiser son séjour est assez long, mais cela permet de s’imprégner réellement du pays ou territoire dans lequel on va se rendre et explorer.
C’est long, car il faut d’abord chercher où aller, et comment y aller. Chercher son logement, hôtel ou location, tente ou maison d’hôte ? Et les transports internes : passer par les transports en commun ou louer une voiture ? Tout dépendra en fait du type de séjour, si il est itinérant ou non, si il est outdoor ou plus « vacances », si vous avez des enfants…
je n’avais jamais loué de voiture avant mon séjour en Dalécarlie il y a quelques années, mais avec bébé Lapo ça avait été très pratique, et c’est la solution que j’envisage pour cet été, louer une voiture via un comparateur type BSP-Auto en Suède n’est pas très cher par rapport à la France. Peut-être retourner dans la superbe maison sur le bord du lac Siljan…
En tout cas, je rêve pour mon futur séjour dans le nord, en famille j’aimerais bien faire découvrir la Laponie à mes petits, leur montrer un vrai pays de neige…l’année prochaine peut-être !
Et vous, vous êtes plutôt séjour organisé ou à l’organiser vous-même ?
Je suis moi-même passionné par le grand nord. J’envisage vraiment d’y faire une escapade, de m’y isoler quand je serais suffisamment grand (oui parce qu’on part pas seul en voyage à 14 ans quand même) et suffisamment préparé.
Mais ayant été inspiré par les aventures de Picsou dans le Klondike, je me demandais… Est-ce qu’il est possible de survivre dans la neige « à l’ancienne ».
Par exemple en se construisant un abri en bois, en cueillant sa nourriture, en se repérant à la boussole, en fondant de la neige pour boire (j’ai lu quelque part que l’eau ainsi obtenue est potable). Bref, sans tous ces objets électronique (portable, réchaud…).
Ou est-ce une vision trop illusoire de la survie ?
Bonjour Armand, dur dur de survivre à l’ancienne. Cependant, c’est possible, certains le font, mais ça nécessite une préparation, y aller souvent pour tester, s’entraîner avant, etc…tu peux déjà essayer un stage de survie grand froid (comme celui que j’avais fait, ou d’autres plus poussés). Mais après c’est peut-etre un peu trop illusoire, car la modernité à quand même des avantages sur certains points (et peut éviter de mettre sa vie en jeu)