Au fil de l’eau…
Un grand passionné de sports nautiques ?
Je parle souvent de running, de trail, ou de pays nordiques sur ce blog. C’est un peu son fil conducteur je dirais, ce qui me passionne, m’interpelle et m’intéresse.
Mais je parle beaucoup plus rarement d’eau, et de sport nautiques.
D’une part, je ne suis pas un grand fan de la mer, où je vais l’été plutôt par obligation (même si j’adore les paysages, les couleurs et l’ambiance qu’on peut y trouver). Mais je m’en lasse vite, je m’ennuie sur la plage, et même si le paysage est très joli, j’ai vite envie d’aller voir ailleurs, là où je pourrais passer des heures à regarder un paysage enneigé.
D’autre part, je n’aime pas l’eau. Disons que je ne nage pas super bien, et si l’eau n’est pas assez chaude, je ne prend aucun plaisir. On m’a plusieurs fois proposé de participer à des triathlon, mais la partie natation me bloque directement (je nage vraiment super lentement, on dirait une enclume).
Canoë et kayak
Par contre, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de pratiquer des sports outdoor sur des lacs ou rivières, en particulier du canoë et du kayak, et j’ai adoré. Vraiment.
Cette sensation de liberté que l’on peut ressentir sur l’eau, sur laquelle nous menons notre barque, si j’osais le dire ainsi.
Ma première fois, ça devait être quand j’avais une dizaine d’année, en colonie de vacances, dans une base de loisirs pas trop loin de mon chez-moi actuel. J’avais appris à l’époque à me retourner en passant sous l’eau avec le kayak. Énorme ! J’ai un super souvenir de gravé dans ma mémoire…
Ensuite j’en ai refait il y a 7/8 ans je crois, lors d’un séminaire d’entreprise. Sur un lac artificiel, qui recouvrait lorsqu’il était rempli des arbres, ce qui fait qu’on naviguait dans des bois. Entre les arbres. L’ambiance était magique, on ce serait cru dans un film de Tim Burton avec des couleurs exceptionnelles.
J’ai eu l’occasion d’en refaire l’année dernière sur une petite rivière (du canoë), puis sur un lac (du kayak), avec toujours ce même bonheur. Cette sensation de liberté.
Des récits de l’autre côté de l’Atlantique
J’ai lu il y a quelques années deux livres qui m’ont fasciné et marqué : Unghalak et Nomade du Grand Nord, de Kim Hafez aux éditions Transboréal.
Dans le premier tome, qui est la première expédition, l’auteur part du Quebec pour rejoindre l’arctique en kayak. Il traverse ainsi tout le nord du continent nord américain (oui le nord du nord) sur 7 000 kilomètres, et on suit cet aventuriers avec ses galères et ses bonheurs, ces fois où il aurait pu y passer, ces paysages qu’il nous raconte admirablement bien. Puis quelques années plus tard, il part de région parisienne, sur la Seine, la remonte jusqu’au Havre, puis longe les côtes jusqu’à la Baltique, remonte le Golf de Botnie, rentre dans la Laponie, hiverne, puis repart vers le Cap Nord au printemps, longe la cote norvégienne jusqu’à Bergen, avant d’hiverner à nouveau, se fait déposer au printemps au Groenland, navigue aux côtés des icebergs, se fait emmener au Québec, par la Baie d’Hudson et en retraverser une partie pour retourner chez des personnes qui l’avaient accueilli quelques années auparavant après 13 000 kilomètres à pagayer (je n’ai plus le détail, j’ai lu ses livres il y a quelques années).
Mais je me suis toujours dit qu’un jour je ferais un trip en canoë ou en kayak.
Pourquoi pas du kayak depuis le Lac Saint-Jean
Je ne m’en suis jamais caché mais les paysages Québécois et Canadiens m’ont toujours fasciné, et si l’hiver reste ma saison préférée, je m’imagine naviguant le long du Saint-Jean, puis suivre la rivière Mitassibi que j’imagine bordées de forêts, y rencontrer des caribous, des castors, et des ours…
Plusieurs de mes amis vont faire des trips en kayak, mais dans des régions plus chaudes, mais le nord, le nord, toujours lui.
Je rêverais de traverser l’Atlantique, louer un kayak, et me promener, profiter des paysages, bivouaquer sur les rives que je choisirais chaque soir…
Alors ce ne serait bien sûr pas un trip de plusieurs mois, mais même quelques jours, pourquoi pas un jour…
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