Mon imaginaire du 21 juin
21 juin, solstice d’été
En cette fin de semaine, nous serons le 21 juin, une date que j’adore, certainement l’une de mes préférées de l’année, avec Noël…et oui, c’est l’été, que j’adore, avec son soleil et sa chaleur.
Je rigole (je vous voyais déjà me toiser derrière vos écrans, avec des regards éberlués, vous demandant si je n’avais pas pris un coup de chaud fatal, moi qui aime le froid et déteste la (grosse) chaleur.
Oui, c’est vrai, et vous aurez bien raison.
Mais j’aime vraiment le 21 juin, c’est une date qui depuis ma plus tendre enfance (du moins mon adolescence, mais je trouvais ça sympa de caser cette expression) m’a accompagné lors des différentes périodes de ma vie.
Premier jour de l’été, journée la plus longue de l’année, je suis souvent assez nostalgique le lendemain, lorsque je me dis que ça y est, les jours vont raccourcir jusqu’à l’hiver. Oui, j’ai aussi souvent du mal avec l’instant présent, comme lorsque je pars en vacances, pas encore parti que je pense déjà avec tristesse au retour…Bref, le début de la fin, qui va cependant me rapprocher de l’hiver aussi, ce qui est bien hi hi ! C’est aussi le soleil de minuit au-dessus du cercle arctique, que je n’ai malheureusement encore jamais pu admirer…
D’abord le feu de la Saint Jean
Pour commencer cette rétrospective de mes 21 juin, mes premiers souvenirs remontent à mon entrée dans l’adolescence. En effet, dans mon village (Verneuil l’Etang – même si y’a pas d’étang), le 21 juin était synonyme de feu de la Saint Jean (d’ailleurs, j’ai récemment remarqué que ce n’était pas la Saint Jean, si quelqu’un pouvait m’expliquer). Tout le village était rassemblé sur le terrain de sport derrière la mairie et l’école primaire où j’allais quand j’étais petit (et que j’étais un Jedi), le long de la forêt. Du bois en fait, mais quand j’étais un Jedi cela me semblait être une galaxie ! Premiers moments de liberté, en attendant que la montagne de bois s’embrase. J’étais toujours fasciné par le feu qui chauffait et éclairait tout lorsque la nuit arrivait. En attendant cet embrasement, il y avait la descente aux flambeaux, et les merguez-frites à la buvettes avec mon papa. Souvenirs, nostalgie.
La fête de la musique
Plus tard, en sortant de l’adolescence, le 21 juin et son magnifique feu de la Saint Jean a été remplacé par la fête de la musique. Ambiance de fête, musique partout, j’attendais cette journée et la soirée avec impatience, bien que je n’ai jamais rien fait d’exceptionnel. Quelque fêtes de la musique à Paris, mais ça m’a vite lassé, n’étant pas adepte des bains de foules lors de grandes messes musicales marketées. Alors oui, c’était l’occasion de voir des groupes sympa sur des places parisiennes, être dans une euphorie alcoolisée mais bon enfant, mais ce n’était pas l’esprit original de cette fête. Il est en effet plus sympa de se promener, flâner, une bière à la main, cherchant le petit groupe inconnu qui te donnera l’envie de prendre ta guitare et aller jouer avec eux, et partager la musique. J’ai donc arrêté les soirées parisiennes, et en ai profité dans ma ville de l’époque, Melun (je vous envoie du rêve là, non ?). Alors oui, je vous entends déjà rire à l’évocation de cette préfecture, mais la fête de la musique y est très sympa, et on trouve cet esprit découverte, on y croise ses potes, on se pose manger un kebab une bière à la main, si le temps le permet, et on passe une soirée sympa, à refaire le monde. Oui, c’est ça l’esprit de la fête de la musique. Maintenant que je suis papa et responsable, j’ai ces dernières années laissé la ville pour profiter de celle de Bois le Roi, co-organisée avec Chartrettes, le village voisin. Un mix de mon adolescence et de la fête de la musique. En bord de seine, les villageois se retrouvent, avec une scène de concerts locaux, le feu prêt à s’embraser la nuit venue, et la buvette avec ses sandwiches merguez-frites. Quiétude, le cycle de la vie, ce sera les premiers souvenirs du petit Nils et son petit frère à venir…
Midsommar, la fête à la suédoise
Enfin, le 21 juin, je ne pouvais terminer cet article sans évoquer Midsommar.
Grande fête suédoise, je reverrais un jour d’y participer, et bien entendu dans la région idéale pour cela en Suède, la Dalécarlie.
Midsommar, même si je ne connais pas réellement car jamais eu la chance d’être en Suède à ce moment-là, ça m’évoque cette Suède typique qui me fait rêver. Des grands mats sur la place du village, les maisons de bois rouge, les lacs et les pontons, les habitants regroupés et joyeux, les citadins venant profiter de la campagne et retrouver leurs racines, leurs maisons de vacances, le bord du lac, profiter de leur sauna, de la quiétude suédoise. Des spectacles traditionnels, la Suède comme je la rêve, comme je l’imagine, et comme elle m’attire. Un jour, peut-être, un jour, pourquoi pas…
En attendant, vous pourrez toujours aller à l’institut Suédois de Paris, où Midsommar sera fêté comme il se doit…
Et vous, quels sont vos souvenirs de 21 juin? Plutôt traditionnels dans votre village, ou plutôt fête de la musique entre potes?
Je voulais aller au Midsommar en mai dernier mais j’ai décidé d’aller dans un endroit plus exotique. Il parait que c’est la grande célébration dans les pays nordiques. J’ai d’ailleurs vu plusieurs de mes amis avec des photos pour cette célébration.
Ça vaut le coup il parait, j’aimerais vraiment y être une année, et en Dalécarlie surtout…